vendredi 13 mars 2009

Out of my life, out of my mind.

Un jour quelqu'un m'a dit :
"faudrait surtout rien gacher"
però..

mercredi 24 septembre 2008

Les anniversaires autour d'un gâteau, d'une balançoire et de Taxi 1, oui oui le tout premier de la trilogie, les yeux rivés sur Sami Naceri. Les heures et les jeux de piste dans la forêt d'à côté, entre une histoire de Barbie et de Polly Pocket. Les kermesses, les récrés sur le terrain de foot d'en haut, les cours de danse, et les séances de cirque avec "Pandy le Clown". Claire, ma maîtresse de CE2, Mathias mon pote de CM1 et Mathieu, mon amoureux du CM2. Les après-midi passés avec les copines, en rêvassant au Prince Charmant. La peinture avec la maman de Marion. Les mercredis matins devant Dorothée, puis les Minikeums, puis KD2A. Les disputes pour choisir entre les Pokémons ou Totally Spices, Princesse Sisi ou DragonBall Z. Les cabanes construites dans le jardin, ces arbres couverts de vieux draps sales et troués, qui devenaient, à nos yeux d'enfants, des châteaux magnifiques où tout était possible. La vie du lotissement, les journées en dehors de la maison, à vagabonder, et faire râler tous les voisins. Les chutes de vélos, les premiers points de suture... les accidents d'petites voitures. Une année de 6ème à couper le souffle. Les avertissements, les premières heures de colle qui étaient enfaîte, loin d'être les dernières. Les histoires de grands enfants, jeunes adolescents. 6ème A, bains de minuit, fêtes de la musique et "wazaaa!" dans les bacs. Les heures d'études à n'en plus finir, déménagement. La deuxième douleur, première à en prendre conscience, on grandit, la vie avance. Plus près de Papi, Mamie & Grand-mère, trois années à dormir debout, des souvenirs indélébiles que même une centaine de milliers de mots ne pourraient résumer. Les fêtes à Chambéry-le-Haut, les squatt à Barberaz city, les photos d'enfants qui vivent sans savoir ce que sera demain. Les cours de Français avec Mme Gilbert, "let it be" en cours de musique, la boulle au ventre avant d'aller en cours de maths, le "bip" en cours de sport, la course d'orientation au Clos Savoiroux. Les matchs de foot des garçons, nos yeux brillants devant le Meilleur encore présent. Les baisers volés, les premières clopes grillées, les matchs de basket, le Hand avec l'ASSE, l'Italie, l'Allemagne, et tout ca, avec le sourire. Les week-end patinoire, les midis à se faire virer du Quick, on avait le malheur de trop prendre la vie avec de la joie dans le coeur. Les innombrables soirées perdus entre trop de bouteilles et des chansons d'Aérosmith, les souris lâchées dans les couloirs et nos allée/retour dans "le bureau de Monsieur le Directeur". Mr Crétet et ses cours d'allemand qui n'en finissait plus. Une liste de tous les mots commençant par "P". Les midis au self à manger, en tout et pour tout, une dizaine de tranches de pain, les cours d'histoire à essayer de coller nos cartouches au plafond, brevet Blanc. Brevet tout court. 12 juin, la mort de M, son enterrement, et nos premières vraies larmes de vraie douleur que rien ne pourra jamais consoler. Les soirées parents : JN, Danielle, Astrid, Fallou, Françoise, Philippe. Quatuor. 3 nouvelles années à pleurer de bonheur. Le Français avec Pauline, les portraits chinois, des mercredis après-midi gâchés parce que "élève très indisciplinée en classe", les éprouvettes cassées, tous ces TP foirés, les cafés et les thés que je te doit toujours. Les Amours, les Ami(e)s, les emmerdes. Repas de classe et soirée avec prof de maths bourré. Yavait un Champion dans ma classe. Noël chez vous, chez nous. Les concerts du marchand de rêve, les plus beaux. "Comme un fils" de Corneille l'orphelin, larmes, centaines de personnes autour, mais sa main dans la mienne. Choix d'orientation, salle 102. Canada. Cédric, Luc, petits frères, amours de ma vie. Première économique & sociale il paraît. Laura, Alexandra, Fanette, Debora, Emilie, Hermeline, Charlotte, Violène, ces filles et tous les autres. Toujours Elle. Tous les matins dans le froid devant l'ancien collège, tous les midis autour de la même table à déblatérer de tout et de rien, à refaire le monde, en poussant la voiture même, parfois. Des déjeuners à se demander qui pouvait bien être la femelle du mouton, à entendre des "nooon, nooon". Des larmes de rire qui ont coulé par litres. Mr Dunant, ces heures italiennes catastrophiques, les cahiers remplis de tout sauf de mots instructifs, 16 décembre : fête du lycée. Une peluche offerte pour Rakaillou, et une carte qui chante, il a cassé sa craie et a bien faillit nous faire une crise de nerfs. Mais on s'en est sortis, on s'en sortait toujours de toute façon. Oral, écrit, SVT, une chaleur étouffante, dernière épreuve un 12/06, rendez-vous au cimetière, larmes versées ensemble un seul et unique jour dans l'année, toujours pour lui. 1ère étape au top. Equipe cassée mais de nouveaux jours encore plus beaux sont à venirs. Des apprioris, des préjugés, qui ne manqueront pas d'être complètement brisés. Fabien. Insupportables, infernaux, plan de classe. Samira, et nos sandwich à 10h, nos exercices de maths jamais faits, nos heures historiques à rendre fou Mr Presson l'orange, séance repoudrage et maquillage derrière des trousses pleines à craquer de stylos de milles couleurs différentes. Ma jumelle à l'époque, Poup aujourd'hui et hier et demain et à jamais ma Soeur. Nos esquives de soirées, excuses plus branquignoles les unes que les autres, les millions de Go de photos et de vidéos, les soirées galère, Star Academy, CHy-Rue François miège à pieds, encore et toujours, à 19h p.m ... comme à 5h a.m. Nos envies d'ailleurs, sans savoir que ce sera bientôt le rêve qui deviendra réalité, nos embrouilles et nos fourires qui faisaient tout trembler. L'épisode Minette chez la voisine, Ass et le départ du grand sage. Les soirées à Verel, les gens bourrés qui regardent les étoiles à travers le toit dans la voiture de papa. Les sourires, les photos, la musique, les verres qui s'enchaînent, et ses mains sur mes hanches. Les journées tout là-haut, les perches de téléski dans le nez et nos dossards sur nos dos. Les soirées au chalet, les réveillons autour du feux, les nuits sur le trampoline, les cabanes dans la forêt et les escapades en tracteur. Les cours d'équitation, les mercredi en natation, les spectacles de hip-hop, les séances d'abdos, les chorés impossibles, et nos sourires, nos sourires, nos sourires. La Corse, Marina d'Aléria, Portovechio, Ajaccio et Bastia. Sardegna & ses boules de glaces monstrueuses, les journées dans l'eau salée, les vagues des Landes et nous 4. Votre envie de grandir et de découvrir le monde, les yeux pétillants d'audace, les éclats de vos fourires plus vrais que tout. Les collamaillards dans le noir, la gorge serrée à force de rire, les réveils sous la neige et la pluie dans les tentes. Nos corps brûlés par le soleil, nos cheveux blonds et nos yeux bleus. Les week-ends dans notre ville rose, les anciens toujours là, ces mêmes murs encore debout, les histoires de famille compliquées et cet accent qui guérit tout. La Plagne, Grande Rochette et canyons en ski. Les midis à la Spaghettaria, les cours d'Art Plastique, les projets montés l'avant-veille du bac, les empreintes de pieds peinturés dans l'escalier. Les fausses révisions et les tables renversées avec Fab à la médiathèque, nos sorties en villes sous la pluie, nos (trop) longues conversations MSN, le stylo que tu m'as volé, popod & Mika dans la cour, les gens outrés, nos fourires d'un bout à l'autre de la 108, les heures de philo au premier rang, la peur de te voir t'en aller trop vite, les faux cours de sport grillés parce que étalés sur des bancs dans la cours, "wala i fait quoi ce b*at*rd de bus" ah boooon, l'arrêt du 3, les samedis galère à Chambéry, les midis Quick et trop de kébab tue le kébab, la glace jamais payée, le t-shirt XXXXXXXXL, flex & relax, et tous nos "forever". Les midis mie-caline, et trop de flunch avec vous. Miss pays de Savoie, les nuits sur la piste, les heures d'attente au Mélody, les coups enchaînés dans les bars enfumés, la lettre Corky, on est jeunes on s'en fou de tout et le bac qui ne devrait plus tarder. La fin d'une année merveilleuse sous de la mousse à raser, une alarme incendie déclenchée, des ballons remplis d'eau et des convocations jusqu'au dernier jour. Vaugelas et ses couloirs de trop de kilomètres de long, pas dans la même salle, dommage, on y mettra le feu tu m'avais dit. C'est fini. Soirée bac winner, une des plus belles. Ete 2007, squatt des rues et de tout ce qui s'y rattache, dernière année à couper les fleurs, 24 août, nos yeux abimés devant nos écrans, 8h plus tard t'étais rentré dans ma vie. Nos heures perdues à la terrasse de ce café, nos kilomètres à arpenter les rues dans tous les sens, tous ces endroits qui nous ressemblent, nos prénoms écrit sur le mur, nos doigts pianotant sur nos téléphones, nos rires, nos angoisses, nos disputes et nos explosions de joies, nos rêves, nos voyages factices, notre chanson, notre sirop, nos photos, notre mariage d'Amitié, ma promesse d'être à tes côtés, ton rêve, nos escapades à Currial, "nos 1 an!", et touuuut le reste. Nico, celui que tout le monde aime ou déteste, à qui je n'arrive jamais à en vouloir, mais à qui je ne pardonnerai jamais d'être partit si loin. Place Bellecour, 4 étages, 124 marches, des larmes et des fantastiques éclats de rire à n'en plus finir. A loss, Los Angeles, un amour de Mc Donald, pas de gaz, Inès, Pauline, Kévin. Ligne A, loft, Bellevue, resto Sénégalais, train direction Bourg-en-Bresse. Decitre. Des doutes, des envies de tout lâcher, de stopper, de s'en aller, et la force de continuer sous le regard bienveillant de ceux que je ne remercierai jamais assez. Granolas par dizaine, kilomètres à pieds, Foch et le reste. Lyon, city of my heart. Paolo-Vincenzo Nardiello, celui que je traîne dans les rues jusqu'au milieu de la nuit, qui me voit courir pieds-nus sous la pluie, à qui je trouve un vélo, Alenzo le zèbre que je t'offrirai bientôt, A-3P, celui qui me dit "vis et sois heureuse, les autres ça compte pas". 6 mai, majorité, souvenirs en or. Dakar, Thierno. Saint Louis, Gorée, une fausse manucure, pizzas, Duplex, DJ Eduardo et taxis immaginaires. Thé, moustiques, outrage, rires à n'en plus finir. Les longues discutions autour d'une table, les papillons, les rats et les varans, la chaleur qui colle nos cheveux à nos fronts, les rencontres innatendues, les soirées qui se terminent tôt dans la journée, cette Amitié qui n'en finira jamais, l'Amour qui brille dans vos yeux. C'est "gâté", une partie de mon coeur n'est plus en France. YS, un monde en dehors de la planète terre. J'aime être éblouie par un soleil d'automne qui se reflète sur l'herbe si verte après un été trop pluvieux. J'aime les entendre crier, les voir courir dans tous les sens, les entendre me parler et me souler au point de m'en exaspérer. Ils sont si beaux le sourire aux bout des lèvres. J'aime ces apéros qui durent trop, ces bouteilles qui s'enchaînent et se vident trop vite, ses langues qui se délient. J'aime ces repas, entourée de vous tous, qui n'avez aucun lien avec moi et qui pourtant, occupez une place tellement importante. Les heures à se battre dans l'eau, à regarder des films à s'en faire mal aux yeux, à descendre au lac et y rester jusqu'à le soleil couché, à écouter attentivement vos histoires, à vous aimer chaque seconde un peu plus. J'aime regarder ton sourire, même figé sur des photos, même si je dois me persuader que sa véracité m'a été arrachée. Regarder ton sourire, sans pour autant me dire que la vie est une pute qui donne et qui reprend. Regarder ton sourire et prier pour que tu sois Heureux parmis les anges.
J'ai aimé toutes ces choses, ces moments que je ne revivrais jamais. Chaque seconde est éphémère et mon coeur se resserre avec le temps qui cours. L'histoire est terminée, je ferme mon livre mais quelques pages resteront à jamais cornées. Mes bras serrent plus fort Maman et 10 minutes plus tard, mes yeux se perdent par la fenêtre, observent les paysages qui défillent sans vraiment les voir, éblouis par les derniers rayons de soleil qui font la course avec le train qui passe.

samedi 13 septembre 2008

●● Regarde la... Elle a trop souffert. Serre la dans tes bras, elle n'attend que ça. Tu sais, si elle te repousse c'est parce qu'on lui a trop souvent réduit le coeur en miettes. On a trop souvent aboli les valeurs désuètes auxquelles elle croyait dur comme fer ; l'amour, la fidélité, toutes ces allégories que son subconscient créait pour la rassurer. Sans se rendre compte, elle s'emmurait elle-même dans son palais doré, sa prison de verre. Tu sais, ses yeux ont trop souvent pleuré pour des gens qui n'en valaient pas la peine, fiers de leur autosuffisance et de leur lâcheté. Tu sais, ses joues ont trop souvent été trempées de son désespoir, souillées de son chagrin, chaque larme qui s'écoulait le long de son visage lui rappelait qu'elle était actrice de son propre drame. Chaque goutte de tristesse qui s'écrasait sur son oreiller n'était qu'un appel au secours. Tu sais, on ne lui a pas assez souvent dit qu'elle était quelqu'un de bien. Sous toutes ses apparences qu'elle montre, elle est fragile. Trop sûrement. On ne lui a jamais dit qu'elle pouvait être importante aux yeux de quelqu'un. Merde ce qu'elle peut manquer de confiance! Dis lui toi que tu l'aimes. Dis lui que tu l'aimes pour tout ce qu'elle incarne. Dis lui que tu pense à elle à chaque seconde qui passe, à chaque inspiration que tu prends. Dis lui que tu n'es pas éphémère, que cette évanescence contagieuse ne t'as pas atteint. Promets lui que tu ne t'évanouiras pas dès qu'elle s'accrochera à toi. Tu sais, l'amour et l'amitié pour elle, c'est devenu comme le paroxysme d'une maladie incurable. Et comme l'amour est indissociable du bonheur, elle ne l'a pour l'instant, qu'effleurer du bout des doigts. Elle pense d'ailleurs que c'est un truc que seul les autres connaissent ; un machin légèrement obsolète et étrange. Elle pense que l'amour est mort, que c'est une chose passée qu'elle ne connaîtra jamais. Dis lui toi qu'elle se trompe. Dis lui que tu seras toujours là. Dis lui que tu seras là pour voir chacune de ses rides se creuser. Dis lui qu'elle est la plus belle chose qui ne te soit jamais arrivée, que tu donnerais tout ce que tu possèdes et plus encore pour elle. Regarde la se remettre encore un peu plus de khôl sur les yeux. On dirait qu'elle s'étale sa propre tristesse en plein milieu du visage. Tu sais, elle a eu son lot de déception. Alors, ne fait pas partie de ce lot là. ●● Dis lui...

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dis moi...
dis moi et arrête. ça fait pleurer Maman

mercredi 10 septembre 2008

Ligne A

"Out of my life, out of my mind...". Des bottes en cuir retourné, un petit chemisier sympa, cet ensemble que j'observe de loin depuis sa sortie en magasin, non pas envie. "This is the end, you know", oui je sais, oui. Je traîne, je traîne des pieds sans vraiment regarder tout ce qui se passe autour de moi. Je n'entend rien, enfermée dans ma bulle. Et toujours ces mots qui résonnent : "Out of my life, out my mind... Out my head, out of my bed". Ca claque dans mes oreilles comme les hauts talons de la dame de devant. Faudrait que je remplisse mon frigo, flemme. Faudrait que j'achète au moins deux, trois stylos. "Vive la rentrée" en grosse lettre colorées dans la vitrine d'un magasin pour enfant. Ma rentrée s'est super bien passée. J'étais même contente de revoir certaines personnes. A part ça, je suis séparée de mon inèstimable. Je pense à lui, mon "père" comme on dit. Trop loin de moi ; depuis trop longtemps maintenant. Silteplaît réveille toi. Je pense à toi qui m'a dit des mots trop faciles trop souvent. Des mots qui m'ont fait trop mal, trop souvent aussi. "tout ce qui est à toi est à moi" : Tu t'en souviens ? C'est ça, sors de ma vie, sors de ma tête. Ca résonne encore. "Charmante mademoiselle" : c'eeest ça, tiens jte donne un sourire. Ma bague me fait mal au doigt. Pourquoi fait-il encore si chaud ? Malgré quelques efforts, j'ai pas la tête en France. On en a même parlé à midi tiens. Toutes les deux sur notre banc, on en a pleurer de rire et la prochaine fois je reste 2 mois. Je t'aime toi, si fort. J'ai mal à mon pied, je cours. Je cours, je ne veux pas prendre le prochain métro. Je n'ai qu'une envie : rentrer, chez moi ou pas. Je cours, je cours, poussez-vous. "Out of my life, out of my mind...". Je manque de louper mon arrêt, la musique est trop forte. J'ai presque escaladé le Mont Everest pour y arriver, je compterai les marches, un jour. Je tourne la clé dans la serrure, j'etteins tout. Même Kanye me saoule. "C'est fini ?" : Oui c'est fini.
Out of my life, out of my mind

dimanche 7 septembre 2008

+ Frères
+ La meilleure
+ Le plus fort
Je veux bien l'enfer, si ça se passe comme ça.

jeudi 4 septembre 2008

dans l'bleu de nos yeux

A

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Tu es, ma plus belle poésie,
ton rire ma plus belle mélodie,
tes fous rires mes plus belles symphonies,
ton visage mon plus beaux paysage,
ton regard mon plus beaux voyage.

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29/01/95 : Ils t'ont mis dans mes bras et j'ai cru avoir volé un bout du paradis ...

1m73, J'regarde le monde de haut en m'disant qu'il est tombé bien bas.
J'attend beaucoup de choses de la vie.
Ca se travaille.